Les premières recherches d’Aurélien Mauplot (2008/2009) se concentrent sur le livre 7 de La République de Platon, dans lequel est présentée l’allégorie de la caverne. Le bloc de texte est recouvert en noir et ne laisse apparaître que le mot caverne en vue de désacraliser l’idée au profit de l’expérience.
Entre 2011 et 2014, il réalise Les Possessions : impression noire de cartes de pays, d’îles et d’archipels sur les pages du Tour du Monde en 80 jours de Jules Verne. Cette œuvre est présentée au 59ème Salon de Montrouge, à la Galerie Eponyme (Bordeaux, décembre 2017) et conclue l’exposition Le temps de l’île au Mucem à Marseille (été 2019).
En 2014, il définit le Cycle d’explorations du Monde à distances qui cadre sa pratique.
En 2015, Hélène Fincker directrice de la Maison Abandonnée {Villa Caméline}, à Nice lui offre une exposition personnelle. Il y présente des recherches autour d’une île, pré-nommée Subisland, dont personne n’a jamais entendu parler. Ainsi née Moana Fa’a’aro.
En janvier 2016, Rebecca François, conservatrice, l’invite à présenter les premières œuvres de ce nouveau projet au MAMAC de Nice.
A partir de cette année, il collabore régulièrement avec l’Italie et le Chili, où il réalise plusieurs résidences et expositions personnelles.
Il intègre en 2017 le fond Documents d’artistes Nouvelle Aquitaine (ddana).
A l’été 2018, dans le cadre d’une résidence au Chili, il se rend sur l’île Navarino en face du Cap Horn.
Enfin, en 2019, Léo Marin, commissaire et directeur de la Galerie Eric Mouchet, l’invite à produire une Composition naturaliste monumentale pour son exposition Mapping at last – the plausible island, à Topographie de l’art à Paris. Cette même année, il réalise sa seconde exposition personnelle italienne (Museo Laboratorio, Cittaà Sant’Angelo, Abruzzes), un autre solo en Dordogne et une exposition en duo à l’artothèque de Pessac.
Crédit photo : © Aurélien Mauplot