Rolling Stones Rock-prints, 1973-1974
6 sérigraphies
Collection les arts au mur artothèque, Pessac.

Transfuge, étoile filante, énergie vive en zigzag, étranger à toute ligne,
Robert Malaval (1937-1980) était peintre, musicien, écrivain, arrangeur, en
tout, autodidacte. Il se suicide en 1980 dans son atelier à Paris en écoutant
un dernier disque, Blank Génération de Richard Hell.
Son travail a été notamment été présenté à titre posthume au musée
d’art moderne de la Ville de Paris, au Palais de Tokyo et à la Biennale d’art
contemporain de Lyon en 2005. Il a été fortement marqué par l’énergie rock.
Il était proche du mouvement des Nouveaux Réalistes, mais il est souvent
présenté comme le créateur d’une version française du Pop art.
Dandy proche des Rolling Stones, Robert Malaval a travaillé de 1969 à 1973
sur la maquette d’un livre sur le groupe mythique. Cet ouvrage, non édité,
est composé de traductions de chansons, d’articles de presse, de dessins
et de photographies du groupe prises par Dominique Tarlé. Robert Malaval
a déchiré les photos, les recomposant, afin de donner à cette maquette
l’énergie d’une partition musicale destinée à une performance live proche
d’une énergie punk. De 1973 à 1974, il a réalisé et édité une série de sept
sérigraphies : Rolling Stones Rock-Prints, qui reprend entre autres son
travail plastique sur les photographies de Dominique Tarlé, sa palette
colorée avec le doré des paillettes, sa technique au pochoir, réalisé sur
l’empreinte sonore et musicale des Rolling Stones.