ZONE DE TRANSIT : Resort Evolved

Du 30 août au 08 décembre 2024

Conçue comme une installation multimédia immersive, l’exposition ZONE 2 TRANSIT : Resort Evolved retrace le parcours de cavaletta_96, joueur errant dans la map (carte) d’un jeu vidéo fictif en quête d’un lieu où se réfugier loin du monde. Pour cette exposition, Sara Sadik transforme la Vieille Eglise en ce havre de paix virtuel abritant en son cœur les vestiges des souvenirs et des pensées du personnage.

A travers un film réalisé en caméra embarquée à la manière d’un jeu vidéo à la première personne, on suit la partie de cavaletta_96 qui se retrouve seul dans une mystérieuse map qu’il va devoir explorer. Oscillant entre réel et virtuel, paroles du joueur et du personnage, le film ZONE 2 TRANSIT donne vie aux émotions multiples qui traversent les deux personnages masculins.

Une fresque réalisée en modélisation 3D, présente la chambre et l’intimité du joueur par un point de vue de caméra de surveillance. Une série d’impressions sur plexiglas installée dans l’espace retrace quant à elle le parcours du joueur au sein du jeu.

Poursuivant l’exploration par l’artiste des arcanes de la masculinité, de la solitude et des univers virtuels comme échappatoire, ZONE 2 TRANSIT : Resort Evolved dresse le récit intime d’un voyage de découverte de soi et de guérison.

Biographie Sara Sadik

Née en 1994, Sara Sadik vit et travaille à Marseille. Diplômée de l’école des beaux-arts de Bordeaux, son travail mélange photographie, vidéo, performance et installation et s’inspire de différents univers : les jeux-vidéos, la science-fiction, les mangas, les réseaux sociaux, la mode ou bien le rap français.

Elle a été exposée dans des nombreuses institutions reconnues sur la scène artistique nationale et internationale : en 2017 au Palais de Tokyo, en 2022 au centre Pompidou ainsi qu’au festival ArtBasel à Bâle, en 2023 à la Villa Médicis (Rome) ainsi qu’à Luma à Arles. Son travail a aussi été montré à Dubaï, Florence, Londres, Liverpool…

Certaines de ses œuvres ont été acquises par le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, le Frac Nouvelle-Aquitaine, le Frac Provence-Alpes Côte d’Azur, le Frac Champagne Ardenne et le Fonds communal d’art contemporain de Marseille.

En travaillant autour de la figure masculine, principalement celle des jeunes hommes de quartiers populaires qu’elle appelle les oubliés de l’amour, Sara Sadik se joue des clichés et des mythologies sociales, les déconstruisant et les réinjectant dans des récits imaginaires et détournés.

Ces jeunes hommes deviennent alors des avatars de jeux-vidéo, avec qui elle explore tout un spectre d’émotions et s’attache à montrer la fragilité et la vulnérabilité qu’ils portent en eux.